Donc, préparation de la gourde, biscuits énergétiques, téléphone portable, Kleenex , et ma carte FFCT au cas où l’on me retrouverait dans le coma suite à une chute. 
Donc, direction le garage pour y retrouver mon vélo décortiqué. Je fixe la roue avant et me mets en tête de regonfler un tout petit peu chaque pneu. Bigre ! En 4 secondes, mon pneu avant est totalement vidé de tout son air car je n’arrive pas à maintenir la pompe comme il faut sur la valve et tout l’air s’échappe! J’ai bien cru rentrer bredouille après plusieurs tentatives sans succès mais je me suis dit qu’à mon âge
il fallait que je me débrouille et miracle, à force de persévérer ça a enfin marché, le pneu a fini par se regonfler. Ouf ! Départ donc pour le Parc de Parilly à l’écoute d’un petit cliquetis bizarre ; ma principale inquiétude était de crever ou de dérailler, et je n’étais pas sûre d’avoir suffisamment gonflé le pneu et aussi était-il bien en place ? Aurais-je le temps de mettre pied à tard si le pneu ou la roue se décrochait ? Comment savoir si tout était bien en place, je n’en ai pas la moindre idée ! 
Après 13 km un peu barbants passés à rouler et à éviter des gosses débouchant sans regarder à tous les croisements de sentiers à vélo, à trottinette ou en rollers, je décide de m’aventurer un peu plus loin pour changer d’environnement. Je pars donc sur St Priest, puis St Bonnet-de-Mure où je longe des maisons modernes de rêve (avec potagers bien garnis et piscines). La température est idéale et il n’y a pas trop de circulation. Toujours tout droit à chaque rond-point pour éviter de me perdre, et ça a marché. Au retour, je fais encore quelques tours dans le Parc de Parilly histoire de me dégourdir un peu les gambettes (au passage il n’y a personne vers 13h-13h30, c’est super pour y rouler tranquillement). J’ai effectué au total 52 km, avec une vitesse moyenne de 20 km/h. Rien de spectaculaire, effectivement, mais cela m’a confortée dans l’idée que j’étais cap . de rouler seule.
