Patricia,
tu sais il ne faut pas être admirative.
Il y a 8 ans je crois j'ai rencontré l'ATSCAF et m'y suis inscrit. A l'époque, faire 80 ou 100km pour moi était un exploit.
Un jour Bernard m'a invité à aller participer à l'Audax Zig Zag de 200km. C'est ce que j'ai fait et j'ai découvert que je pouvais le faire sur le plat et en groupe. Ensuite ce fut l'Audax Lyon-Suze la Rousse avec le club (230km).
En 2003, Bernard me proposa d'aller participer avec lui au BRM 300km de Beaurepaire (
http://atscaf69.cyclo.free.fr/lettres/2003/074.htm). Ce fut une expérience géniale. Nous arrivâmes à parcourir 300km en 16h. On l'avait fait, on en était capable !!!
En 2007, année de PBP, je venais d'arrêter les déplacements professionnels et était tous les soirs chez moi. Mon épouse m'a invité à aller essayer de participer à l'aventure. Ce fût d'abord pour moi le brevet 200km de Beaurepaire. Arrivé très ambitieux, espérant faire le brevet en 8h, je me prenait un gros mur même si je finissais en moins de 10h. Les 77 premiers kilomètres parcourus à plus de 30 à l'heure m'avaient fait manquer d'humilité. Je l'ai payé sur le retour.
Les brevets 300, 400 et 600km ont été réalisés en groupe : même si tout n'a pas été rose, même si l'entente n'était pas parfaite, nous avions réussi à terminer ces brevets dans les temps impartis. Nous étions qualifiés pour PBP.
Ce fut ensuite notre participation à PBP puis en 2008 à Bordeaux Paris. Là encore, le manque d'humilité de ma part me fait viser un temps trop élevé. A l'époque, on me surnomme le "roi du plan de route" avec des plans de route définis à la minute près.
Ceci marque une vraie étape puisque depuis 2009, je roule sans. En 2009, j'ai prolongé l'expérience de la longue distance avec des brevets "perso" réalisés sur 200, 300, 450, 500, et 700km puis une participation à LEL.
En 2010, je profite du changement de règle dans l'inscription à PBP pour effectuer la série de brevets 200, 300, 400, 600 sans aucun plan de route, au feeling. Et cela fonctionne plutôt pas mal.
Je conclus en disant ceci. Je n'étais (et ne suis) qu'un cyclo comme un autre. J'ai découvert que j'étais capable de faire de la longue distance mais aussi que J'AIMAIS cela. Sans aimer, sans adorer, ce n'est pas possible. Ce week-end par exemple, il fallait partir avec la pensée que l'on pouvait rouler seul pendant 40h. Donc si je l'ai fait, si d'autres dans le club l'on fait, d'autres pourraient le faire. Encore faut il qu'ils en aient réellement envie. L'envie, c'est aussi de s'astreindre à des séances solitaires longues pour faire travailler le mental et le physique...
Si certains le souhaitent, je peux vous organiser une sortie 200km sur la fin de l'été... Vous verrez que vous le pouvez
